Croqueurs de Nature

La nature en images, et bien plus…

Dans le Jura [1]

Posté le 28 novembre 2013 à 23h 35 dans Carnets de Jean-François par

Je vais aujourd’hui vous montrer quelques unes de mes premières tentatives en matière de carnet de voyage, lors d’un stage effectué récemment (en juillet 2013) dans le Haut Jura, non loin de Pontarlier, à un endroit qui s’appelle La Fresse, à 500 mètres de la frontière Suisse, et exactement à la maison d’hôtes Chez les Colin, que je vous recommande.
Le maître du stage est Alain Marc, que vous trouverez sur le site Aquarelle en voyage . Je vous informe au passage qu’il est l’auteur de deux magnifiques livres réalisés dans le pur style carnets de voyages : Aveyron, carnet de routes (édité en 2004) dont il reste encore quelques rares exemplaires, et très récemment (2013) L’Aven aux Merveilles. Vous trouverez une présentation détaillée de ce dernier ouvrage sur son site.

Et moi, que fais-je ? Bien peu de choses en comparaison… De l’aquarelle en tout cas ! Mais voilà mes premières ébauches dont bien entendu, je ne prétend pas qu’elles soient parfaitement réussies.

Il ne faudrait pas trop agrandir les aquarelles et dessins car ils risquent d’apparaitre grossiers. ils sont réalisés au format italien en 21 x 29,7.  Pourtant, j’ai parfois agrandi !

Tout d’abord, une page d’aquarelles décrivant l’environnement de la maison d’hôtes, ou l’on peut voir un croquis du pignon Est, la crête frontière et quelques objets de la maison.

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Suivent quelques croquis avec des touches d’aquarelle rapidement réalisés au lac des Taillères, côté Suisse, avec un petit panorama sur le lac.

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Dans les prés environnants, on observe quelques vaches et génisses Montbéliardes. Ces prés sont toujours agrémentés de gentianes en pleine floraison en ce moment de l’année (rappelons que c’était au mois de juillet).

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En fait de gentianes, j’ai eu l’occasion d’en photographier avec pour toile de fond, le village de La Planée, non loin de la tourbière du petit Malpas dont il sera question un peu plus loin.

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Une maison typique du jura où l’on aperçoit notamment deux Tuhés, grosses cheminées destinées à fumer la viande dans les fermes comtoises.Un endroit qui sent bon la saucisse de Morteau ! (qui n’est pas très éloigné)

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Le lendemain, je me suis évadé seul vers les rives du Doubs du côté de la cluse et Mijoux. Là, je me suis assis dans un pré qui surplombe le Doubs. Excellent endroit pour contempler le Fort de Joux et le Fort Larmont. Sachant que je retournerai dans les parages avec l’ensemble du groupe pour croquer le fort de Joux, je me suis concentré sur le Fort Larmont. Évidemment, le lendemain, nous sommes tous allés de l’autre côté de la cluse et là, le thème principal a été le fort de Joux. Je vous livre les deux croquis réalisés.

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Rappelons que Le fort ou plutôt fort du Larmont (car c’est le nom du sommet sur lequel il est situé) est un fort militaire construit au XIXème à 1 032 m d’altitude. Il avait pour mission de protéger le fort de Joux, de renforcer la défense du passage de la cluse, d’appuyer les actions menées par les troupes sur le sommet du Larmont.

L’histoire du château de Joux est très riche et mérite une grande attention, il serait prétentieux de vouloir la résumer en deux ou trois lignes. Sachons que le château existe déjà au moins en 1039. Bien sur, il a été modifié au cours du temps. Personnellement, j’ai appris son existence grâce à ma curiosité sur l’histoire du célèbre Haïtien Toussaint-Louverture, qui a été mis au secrêt en ce lieu par Napoléon.

voili voilou pour l’instant. Je terminerai ce séjour dans le Jura avec la visite de tourbières, de plusieurs clochers typiques de la région, de la vallée de la Loue et de la petite ville d’Ornans.